Vers une nouvelle architecture technique pour la vidéoprotection

Les systèmes de vidéoprotection s’apprêtent à entrer dans une nouvelle ère. Telle est l’opinion de Jean‑Christophe Cizeau, de LCL, à l’issue d’une expérimentation convaincante avec OBS. Retour d’expérience.

« Je suis convaincu que l’architecture de vidéoprotection actuelle, sur laquelle s’appuient tous les responsables sécurité pour protéger les agences, est en fin de vie. A l’instar de la téléphonie, où chaque agence possédait son propre PABX et qui a évolué en quelques années vers des offres de services de téléphonie sur IP avec des serveurs IPBX centralisés, la vidéo en agence migrera selon le même modèle. La performance des réseaux de communication, l’intelligence embarquée, l’IA, feront émerger une nouvelle architecture technique avec des offres de services associées.

Plateforme centralisée

Mais encore faut-il le démontrer ! C’est le but de l’expérience que nous avons menée avec OBS. Le principe est le suivant : des caméras IP dotées d’intelligence (3 avec un angle de vision traditionnel, une de type “fisheye” ou 360 °) reliées au LAN de l’agence, permettant ainsi d’accéder, au travers de l’accès WAN agence, à une plateforme centralisée vidéo. En détection de présence, la caméra transmet les images qui sont enregistrées sur des serveurs centralisés localisés sur un cloud. Le télésurveilleur ou toute autre personne connectée à cette plateforme ont accès à ces images, en direct ou en différé.

Modèle économique

En comparaison avec un enregistrement sur site, ce type de solution optimise financièrement la gestion de la vidéoprotection, et génère aussi une économie énergétique dans une approche RSE. OBS travaille désormais sur une proposition économique globale mensualisée, comprenant fourniture de caméras, installation, maintenance et stockage sur le cloud.
Les tests réalisés dans une agence, ont permis de vérifier qu’il n’y avait pas régression par rapport à une solution avec stockeur, ce qui était le but premier de l’expérimentation. Enfin, dans la perspective du continuum sécurité, cette solution a montré sa pertinence pour échanger des images avec les agents de l’Etat en toute circonstance. »