L’intelligence augmentée ouvre la voie au monde d’après

L’organisation du travail dans l’après-Covid ne ressemblera vraisemblablement pas à ce que nous avons connu avant. Premier facteur de changement, l’intelligence augmentée, fruit de la complémentarité entre l’humain et l’IA.

On peut espérer que dans quelques mois la crise sanitaire sera derrière nous. Tout redeviendra-t-il alors comme avant ? On peut en douter, et affirmer que des changements durables ont eu lieu ou vont avoir lieu dans le monde du travail. A l’avenir, grâce à l’intelligence artificielle, ce sont des collaborateurs virtuels qui effectueront les tâches les plus répétitives. Pour le cabinet d’analyse Gartner, cité par Cyril Parcellier dans Le Journal du Net, la complémentarité entre les intelligences humaine et artificielle constitue l’essence même de l’intelligence augmentée, plus susceptible d’aider les humains que de les remplacer.

Définir les rôles

« En 2022, un travailleur sur cinq s’appuiera sur l’IA pour réaliser des tâches non routinières », précise le chroniqueur. C’est déjà le cas avec les entités conversationnelles « capables de communiquer avec réalisme, une intelligence et une précision sans précédent ». Ces nouvelles technologies soulagent les collaborateurs de tâches banales et répétitives qui peuvent mobiliser plus de 20% de leur temps. Ces collaborateurs numériques peuvent assurer un support de premier niveau, résoudre des problèmes techniques ou encore prendre en charge la planification de certaines actions.

L’urgence est de définir clairement le rôle de ces collaborateurs numériques. Une vision stratégique claire est nécessaire pour faire comprendre aux salariés les bénéfices qu’ils en tireront et les inciter à devenir acteurs des changements organisationnels à venir.