Glory. Un investissement stratégique dans la fintech

Acteur majeur des technologies de cash management, Glory a pris une participation significative dans la fintech OneBanks. Cette entreprise à forte croissance basée à Londres développe des kiosques, servis par deux employés, qui permettent d’effectuer toutes les opérations bancaires de base (dépôts, retraits, paiement de factures, virements, et bientôt dépôts de chèques et transferts), quelle que soit la banque dont on est client. Plusieurs banques ont ainsi la possibilité de proposer leurs services à partir d’un seul emplacement physique, à un coût nettement inférieur à celui d’une agence bancaire traditionnelle. OneBanks met simplement à à disposition des clients une application d’agrégation de comptes qui lui permet de gérer leurs comptes à leur place. Et à tous ceux que le digital désoriente, OneBanks apporte un SAV en assistance directe, pour les aider à installer et à utiliser les outils de leur banque.

Relation client
Cette solution, à ce jour unique en son genre, a été rendue possible par la législation sur l’Open Banking récemment introduite au Royaume-Uni. Les clients des banques participantes – particuliers aussi bien que professionnels – ont un accès gratuit à plusieurs types de transactions, tous pris en charge par un employé OneBanks afin d’offrir un service client et un accompagnement personnalisé. On peut parler de véritable « cheval de Troie bancaire », même si l’entreprise vient combler un vide : dans un pays ou plus d’un tiers des agences ont été abandonnées, OneBanks remplit quasiment une mission de service public auprès des laissés-pour-compte de la digitalisation. Paradoxalement, ce sont les banques elles-mêmes qui rémunèrent OneBanks, lui permettant ainsi de développer une relation forte avec leurs clients, en prenant le risque que, demain, les clients ne connaissent plus leur banque.

43%
C’est la part des Français qui effectuent systématiquement leurs opérations bancaires en ligne. Ils sont 82% à reconnaître le caractère innovant des fintechs, et 40% seraient prêts à partager plus d’informations personnelles avec leur banquier ou leur assureur. (Source : baromètre Deloitte « Les Français et les nouveaux services financiers »).