Critel veut fluidifier les transmissions d’images aux forces publiques

S’il est un domaine où les échanges avec les forces de l’ordre gagneraient à être dépoussiérés, c’est bien celui des réquisitions d’images détenues par le télésurveilleur. Combien de fois a-t-on vu des agents publics arriver procès-verbal en main chez les télésurveilleurs pour avoir accès à des images dont ils avaient un besoin urgent ?

Simplification opératoire

Afin de faciliter ces échanges, Critel a développé une plateforme de mise à disposition des flux vidéo, aussi bien pour les forces de l’ordre que pour ses clients. Une fois les images extraites du stockeur distant, elles sont déposées sur un cloud privé hébergé dans leurs stations Apsad P5. Les demandeurs reçoivent un lien de téléchargement temporaire avec un code d’identification unique. Ce mode opératoire simplifie la procédure et réduit considérablement les temps de traitement tout en garantissant la sécurité de ces images. Le système présente un grand intérêt, mais ne peut fournir que des images sur des événements passés. Or les forces de l’ordre ont souvent besoin de recevoir des images en direct.

Echange en direct

C’est pour cela qu’en parallèle, Critel perfectionne un système d’échange direct de vidéos en live qui permette aux équipes de terrain des forces publiques de sécurité de visualiser une situation avant leur intervention depuis n’importe quel terminal. Les points d’amélioration portent sur le format, la sécurité des transmissions et l’optimisation du délai. Le continuum sécurité ne peut pas se résumer, comme semblait le dire le rapport d’Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue, à renforcer la formation du personnel dans les sociétés de sécurité et à renforcer les contrôles. Il faut aussi développer les échanges, en utilisant les moyens technologiques existants qui mettent au pilori les solutions propriétaires qui furent souvent un frein à des solutions envisagées.