A La Poste, un dispositif d’alerte basé sur les outils de vidéoconférence

Une des conditions du continuum sécurité entre les services de l’Etat et la sécurité privée est de favoriser des passerelles pour une meilleure collaboration. C’est dans cette optique, alors que les vidéoconférences et le télétravail tendent à se généraliser, que La Poste a réfléchi avec ses prestataires à une solution faisant appel aux nouvelles technologies pour faciliter l’échange avec les forces de l’ordre, dans l’hypothèse où un attentat viendrait d’être commis ou risquerait de l’être. L’idée est d’utiliser une plateforme de vidéoconférence, type Teams, pour échanger en premier objectif les images que le télésurveilleur détient sur son frontal (enregistrées ou live), mais aussi tout autre type d’information.

Automatisation maximale
L’efficacité d’un tel dispositif requiert un maximum d’automatisation et de la rapidité dans le lancement de l’alerte. Du côté de La Poste, il semble naturel d’enclencher le processus en utilisant les dispositifs traditionnels d’alerte (bouton agression spécifique) qui se trouvent dans les bureaux de poste. Cette première alerte doit lancer automatiquement la session de vidéoconférence et déclencher un envoi de mail automatique pour prévenir toutes les personnes faisant partie du comité de crise, qui pourrait éventuellement comprendre les représentants des forces de secours et d’intervention, et toutes personnes ayant été enregistrées, dans une liste préalablement établie.

Solution ouverte
Dès que les participants sont connectés, ils peuvent alors partager des fichiers ou des images, notamment celles des caméras enregistrées par le télésurveilleur. Cette solution à l’avantage d’être ouverte, non propriétaire, ne dépendant d’aucun prestataire. Si l’on imagine ce qu’elle pourrait apporter, les idées sont sans fin. Voilà un bon exemple de continuum sécurité dans l’esprit de partage d’Azur Soft décrit dans l’article précédent.